Le blog de mynombril.over-blog.com

Le ministre de la pluie à la campagne nous le dit fort et clair : il n'y aura pas d'impôt sécheresse mais une mobilisation totale.
Je sais, je suis un peu court coté cerveau, mais je ne comprends pas très bien ce que signifie "mobilisation totale".
La pluie, je vois assez bien. C'est mouillé et ça tombe de haut en bas avec une densité et une durée variables.
La mobilisation totale, je ne vois pas bien. Pourtant , hier soir j'ai bien regardé la météo à la télé et aucun nuage de mobilisation totale sur les régions sèches...
Ou alors Total, nos amis du pétrole  pas cher , se mettent à l'eau, ce qui serait assez cohérent, vu que la rareté fait le prix selon un vieux principe du commerce et que bientôt le litre d'eau coutera aussi cher que celui de l'essence.
C'est surement ça...Donc si vous voulez arroser votre jardin, appelez le même gars que  celui qui vient remplir votre citerne de fuel ou de gaz, en précisant juste que c'est pour de l'eau...
Ils sont forts chez Tatol !

Depuis Almondovar, le cinéma Espagnol est en plein renouvellement.C'est un des seuls à résister á l'invasion Américaine, parmi les non subventionnés.
Il s'est fait une spécialité du fil d'horreur intello, d'ailleurs fort bien fait et dont je suis amateur.
Prenons un exemple:
Chez nous, le concombre, ce banal légume de nos marchés, "C'est long, c'est vert et c'est pas cher", comme le hurle tous les samedis un sympathique commerçant, ne présente aucun intérêt particulier. D'une saveur sans passion, sauf à être Anglais; d'une couleur verte tres répandue sur nos stades; il n'a d' intérêt que dans les cas de solitude profonde et prolongée.
Il a malgré tout réussi une percée, en devenant masqué, au point de le confondre avec un autre.
En Espagne, point de masque ou d'alibi intellectuel, il assume. Le concombre espagnol est un serial cucumber dans la tradition du cinéma d'horreur.
Je sais qu'il peut être difficile de le différencier d'un collègue, français par exemple. Il nous faut donc être méfiant...Je vous suggère de prendre quelques précautions si vous croisez un concombre dans la rue. 
Moi même, dans ce cas de figure, je sifflote , l'air détendu, les premières mesures de l'air de Carmen, s'il ne bouge pas c'est un français et vous ne risquez rien, mais s'il commence á se détendre de la courbure, fuyez aussi vite que vous le pouvez, sa nature très agressive en surprendra plus d'un....
Moi je dis ça, mais c'est vous qui voyez....

Depuis quelques temps, vous êtes nombreux à me dire que je ne devrais plus écrire, arrêter de raconter des trucs sans intérêt, me faire soigner, ne plus contaminer certains lecteurs fidèles...

Après une longue réflexion, environ 7 minutes, durée d’attente dans la queue de la boulangerie dimanche matin, j’ai décidé de vous écouter, de prendre en compte vos nombreuses remarques et de mettre fin à mon délire baveux.

Je vous remercie de m’avoir conseillé, de m’avoir aidé dans cette prise de décision.

Grace à vous, je vais pouvoir me soigner, prendre mes pilules régulièrement, me reposer  ailleurs que dans ma petite chambre capitonnée, raconter mes histoires à d’autres qu’a tous ces gens en blanc qui sont pourtant si gentils avec moi depuis toutes ces années.

Je ne pouvais pas vous quitter comme ça, sans une ligne, sans vous remercier pour vos précieux conseils, sans vous expliquer…

Donc, sur les conseils du chef des hommes en blanc, je vais quitter ma petite chambre qui a des matelas sur les murs pour aller me reposer, loin d’ici, en buvant des trucs dans des noix de coco (2 à midi, 2 le soir) et en portant des lunettes de soleil pour rester anonyme.

Le chef des hommes en blanc m’a prévenu, ce ne sera pas facile tous les jours car tout le monde ne supporte pas l’eau de mer à 30° et le sable chaud…

Je me suis engagé à faire les efforts nécessaires et à supporter ça pendant au moins 10 jours…Il faut savoir faire des sacrifices quand sa santé mentale est en jeu…

Comme j’ai décidé de suivre ce traitement grâce à vous,  je vous raconterai, à mon retour, si l’ordonnance était la bonne…

Encore merci à vous !

Je sais, je me répète, je radote…

Vous connaissez mon opinion sur le politiquement correct et ses effets néfastes.

La très longue liste des choses que nous n’avons pas le droit de dire, mais que tout le monde pense, s’allonge de jour en jour…

La dernière en date, celle de Laurent Vauquiez, fait le buzz. Demander à quelqu’un, qui ne travaille pas et qui vit de fonds publics, le RSA, d’effectuer quelques heures de travaux d’intérêt général, fait scandale chez l’intelligencia…

Les français, qui paient le RSA, sont eux, aux deux tiers, d’accord avec lui (sondage à l’appui).

Le fossé se creusant  de en plus en plus entre nos élus actuels, potentiels et nous, je vous propose de revoir le mode d’élection de notre nouveau président de la république en 2012.

En effet, afin de ne fâcher personne, je suggère d’élire, non pas un, mais deux Présidents de la république.

Nous aurions ainsi, un Président de la République, politiquement correct, qui ne dirait pas de gros mots et qui aimerait tout le monde et un Président de la République, qui appellerait un chat : un chat, qui parlerait  comme vous et moi et qui entendrait la même chose que nous.

Nous pourrions utiliser le premier pour les cérémonies officielles comme la remise de la légion d’honneur à

d’illustres inconnus intermittents du spectacle et le second pour les sujets importants comme l’emploi et le pouvoir d’achat.

Comme ça il doit y avoir moyen de contenter tout le monde à droite, comme à gauche.

Encore une bonne idée que j’ai…