Depuis Almondovar, le cinéma Espagnol est en plein renouvellement.C'est un des seuls à résister á l'invasion Américaine, parmi les non subventionnés.
Il s'est fait une spécialité du fil d'horreur intello, d'ailleurs fort bien fait et dont je suis amateur.
Prenons un exemple:
Chez nous, le concombre, ce banal légume de nos marchés, "C'est long, c'est vert et c'est pas cher", comme le hurle tous les samedis un sympathique commerçant, ne présente aucun intérêt particulier. D'une saveur sans passion, sauf à être Anglais; d'une couleur verte tres répandue sur nos stades; il n'a d' intérêt que dans les cas de solitude profonde et prolongée.
Il a malgré tout réussi une percée, en devenant masqué, au point de le confondre avec un autre.
En Espagne, point de masque ou d'alibi intellectuel, il assume. Le concombre espagnol est un serial cucumber dans la tradition du cinéma d'horreur.
Je sais qu'il peut être difficile de le différencier d'un collègue, français par exemple. Il nous faut donc être méfiant...Je vous suggère de prendre quelques précautions si vous croisez un concombre dans la rue.
Moi même, dans ce cas de figure, je sifflote , l'air détendu, les premières mesures de l'air de Carmen, s'il ne bouge pas c'est un français et vous ne risquez rien, mais s'il commence á se détendre de la courbure, fuyez aussi vite que vous le pouvez, sa nature très agressive en surprendra plus d'un....
Moi je dis ça, mais c'est vous qui voyez....
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