Plus je pédale moins vite, moins j’avance davantage.
J’ai la même impression avec les sondages que la presse nous déballe chaque matin. J’ai du mal à suivre et à comprendre. Je sais, je vous entends déjà, j’ai un tout petit cerveau.
Remarquez, ce qui est sympa, c’est que quelque soit le résultat, tout le monde est content.
Par exemple, ce matin je lis : « Le moral des français remonte… » Ah super, bonne nouvelle, Champagne pour tout le monde ! « …mais reste bas malgré tout » Aïe, mauvais ça, remboursez le Champagne !
Entre le « Bon sondage » qui pour certains est « moins pire » et le « Mauvais sondage » qui pour d’autres est « Très encourageant », j’avoue être souvent paumé.
Pour avoir été sondeur et sondé, je sais que la réponse dépend beaucoup de la manière dont la question est posée.
Exemple non polémique : la météo à Paris aujourd’hui. Ciel nuageux, température 20°.
- Question 1 : Que pensez du temps ?
- Réponse 1 : Rien, moi pourvu qu’il ne pleuve pas, quand je suis au boulot, je m’en fous.
- Question 2 : Pensez vous que ce soit un temps de saison ?
- Réponse 2 : Bien sur que non, il devrait faire soleil et chaud.
Résultats du sondage.
Si question 1 : Je suis dans les sans opinions.
Si question 2 : Je suis mécontent du temps qu’il fait.
Et si on interdisait les sondages, juste pour rire un peu.
Dans tous les cas, méfions des résultats…